FESPACO 2023 : “L’envoyé de Dieu” l’histoire d’une fille enlevée par des terroristes réalisé par Amina Abdoulaye Mamani

FESPACO 2023 : "L'envoyé de Dieu" l'histoire d'une fille enlevée par des terroristes réalisé par Amina Abdoulaye Mamani

FESPACO 2023 : "L'envoyé de Dieu" l'histoire d'une fille enlevée par des terroristes réalisé par Amina Abdoulaye Mamani

Après le lancement officiel du FESPACO 2023 (28e édition) qui se tiendra du 25 février au 04 mars 2023 sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix », 170 films sont été retenus dans la sélection officielle. Parmi ces films, « L’envoyé de Dieu » de la réalisatrice nigérienne Amina Abdoulaye Mamani. Reçue le weekend dernier en compagnie de son producteur, Michel Zongo la réalisatrice nous fais connaître ses attentes vis-à-vis de cette édition du FESPACO.

« L’envoyé de Dieu » est un film court métrage de fiction, entièrement tournée au Burkina Faso dans deux décors avec une participation panafricaine des acteurs, des techniciens et du personnel. Dans son oeuvre a réalisatrice, Amina Abdoulaye Mamani raconte l’histoire d’une fillette enlevée par des terroristes. Une fiction inspirée par la situation sécuritaire au Sahel depuis maintenant quelques années explique la réalisatrice.

Pour elle, ce qu’il faut retenir du film, c’est qu’il y a un choix dans toutes les situations. « Dans le film, on voit que ce sont des filles, elles ont subi de l’endoctrinement et elles ont été droguées aussi. Mais la fille qu’ils ont envoyée a vraiment refusé. Elle a dit non. Avant de partir, elle a confronté le boss et elle a demandé : “c’est au nom de quel Dieu vous faites ça” mais le boss n’a pas pu répondre », a-t-elle signifié.

« L’actrice principale vient du Niger, le Boss vient du Tchad. Il y a eu des Burkinabè, un Ivoirien, un Sénégalais. C’est un casting large qui a été fait pour prendre des personnes de diverses horizons », a glissé la réalisatrice.

Elle a par ailleurs avoué qu’elle voulait une actrice burkinabè pour le rôle principal, mais elle a été confrontée à une barrière linguistique, car la langue est le Haoussa.

Revenant sur la tenue de cette édition du FESPACO, la réalisatrice a laissé entendre avec enthousiasme que c’est une « immense joie d’être là et d’y participer. Le FESPACO, c’est un grand festival et avoir un film en compétition, c’est quand même bien. C’est génial ».

Un enthousiasme partagé par Michel Zongo de Diam production. Selon lui, le FESPACO est un rendez-vous « incontournable » pour les cinéastes et tous les acteurs de l’industrie du cinéma africain. « Nous participons à cette édition du FESPACO et c’est cool. C’est un festival important pour le monde cinématographique », a-t-il dit.

Évoquant les difficultés que rencontre le cinéma africain, Michel Zongo a expliqué que le problème est financier. « Je pense que le cinéma africain est bien riche en matière de créativité et de génie. Après, il y a les questions financières qui bloquent certains projets. Mais le potentiel, c’est dans l’humain d’abord ».

Sur le budget du film, il a souhaité ne pas dévoiler de chiffre. Cependant, il a confié que c’est beaucoup d’argent ont été investi.

M-V