Burkina Faso : Le Président Ibrahim Traoré valorise l’expertise locale en rejetant le nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger

Ibrahim Traoré

Le Président Ibrahim Traoré valorise l'expertise locale en rejetant le nouveau timbre fiscal imprimé à l'étranger

Le Président Ibrahim Traoré valorise l’expertise locale en rejetant le nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger

Le Burkina Faso a connu ces derniers jours une polémique autour du nouveau timbre fiscal de 200 F CFA imprimé à l’étranger. La Direction Générale des Impôts a présenté ce timbre « physico-numérique » le mardi 23 mai 2023, mais rapidement, des voix se sont levées sur la toile pour critiquer cette externalisation. Selon ces voix, l’expertise nécessaire existe au Burkina Faso, ce qui rend inutile l’impression du timbre à l’étranger.

Face à cette polémique grandissante, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a invité les techniciens à présenter une solution burkinabè à court terme. Le mercredi soir, il a même donné instruction de résilier le contrat avec l’entreprise étrangère chargée de l’impression du timbre fiscal.

Ainsi, il est demandé aux techniciens de proposer une solution burkinabè dans un court délai. Un timbre fiscal numérique est envisagé. Cette décision du Président de la République est saluée par de nombreux Burkinabè, qui voient en elle une preuve de la volonté de l’État de promouvoir l’expertise locale et de valoriser les compétences des techniciens burkinabè.

Le rejet du nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger par le chef de l’État burkinabè est donc un signal fort envoyé aux acteurs économiques et à la population. Cette décision s’inscrit dans la politique de promotion de l’expertise locale initiée par le gouvernement burkinabè. Elle est également un appel à la mobilisation des techniciens burkinabè pour proposer des solutions innovantes et adaptées aux besoins du pays.

En somme, cette polémique autour du timbre fiscal imprimé à l’étranger a permis de mettre en lumière les compétences des techniciens burkinabè et la volonté de l’État de promouvoir l’expertise locale. Le rejet du nouveau timbre fiscal par le chef de l’État est un signal fort qui devrait encourager les Burkinabè à être fiers de leur savoir-faire et à travailler ensemble pour le développement du pays.

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Nestor