Burkina Faso : Mohamed Khalid Chafaqui félicite les autorités pour avoir pris la bonne décision, concernant les forces françaises

Mohamed Khalid Chafaqui

Réaction de Monsieur Mohamed Khalid Chafaqui, PDG du groupe CKM, leader panafricaniste Marocain, sur l’actualité Burkina Faso, précisément le gouvernement Burkinabé qui donne un mois aux forces armées françaises de plier bagage.

Tout d’abord, les autorités de transition burkinabè ne veulent plus avoir affaire à Monsieur Luc Hallade, Ambassadeur de la France au Burkina Faso. Son Excellence Olivia Rouamba, la ministre burkinabè des Affaires étrangères, avait adressé un courrier officiel au Quai d’Orsay fin décembre pour demander à « changer d’interlocuteur ».

Il faut signaler que l’expulsion de M. Hallade intervient moins de deux semaines après celle de Barbara Manzi. La coordinatrice résidente et humanitaire des Nations Unies au Burkina Faso a également été déclarée persona non grata. S’en est suivi, le gouvernement burkinabè qui a dénoncé l’accord qui régit, depuis 2018, la présence des Forces armées françaises sur son territoire et donné un mois aux forces françaises pour quitter le territoire burkinabè.

Immédiatement, les réactions ne se sont pas fait attendre, notamment le leader panafricaniste Marocain, Mohamed Khalid Chafaqui qui a tenu à saluer cette décision des autorités du MPSR au Burkina Faso. Pour Monsieur Mohamed Khalid Chafaqui, cette décision des autorités du Burkina Faso, marque le début de la souveraineté effective du peuple Africain en général, et du peuple Burkinabé plus particulièrement.

Aussi, le panafricaniste interpelle d’autres pays Africains, à la traine, à emboiter le pas au Burkina Faso, qui se positionne désormais, grâce au MPSR, comme un guide en ce qui concerne les accords caduques qui régissent la présence des forces armées françaises partout sur le continent Africain.

Toujours, selon Monsieur le panafricaniste Marocain, depuis des décennies, les accords qui régissent la présence des armées françaises en Afrique, n’ont jamais été positifs pour le continent. Au contraire, l’ancienne puissance coloniale a toujours utilisé ses forces armées pour des objectifs néfastes pour l’avenir et le bien-être du peuple Africain.

Par ailleurs, il rassure les autorités du Burkina Faso, de son soutien sans faille, en amont avec celui de ses paires, pour se porter garant et défendre de manière indéfectible, le pays des hommes intègres.

 Martial GBATE