Burkina Faso : Attaque de karma, des actes ignobles et barbares selon le gouvernement burkinabè de transition

Illustration de l’attaque de karma, des actes ignobles et barbares selon le gouvernement burkinabè de transition

Le 20 avril 2023, dans le village de Karma au nord, selon le procureur, 60 civils ont été tués par hommes armées parés des tenues militaires.

Les autorités burkinabè de transition ont réagi en condamnant cette attaque qui a pour mission non seulement de nuire au peuple burkinabé, mais surtout de semer le trouble chez une frange de la population en faisant croire au peuple qu’il s’agisse des militaires au pouvoir.

Le but ultime étant de créer un climat délétère favorable à l’implantation d’une guerre civile.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont le Burkina est membre, s’engouffrant dans cette affaire dont les tenants et les aboutissants ne sont pas encore clairement établis, évoque directement un “génocide”.

En effet, via un communiqué, la commission de la CEDEAO condamne des attaques, je cite : “Lâches et barbares perpétrées contre des populations civiles qui peuvent être traitées comme un génocide selon les dispositions de la cour pénale internationale (CPI)”.

Est-ce à dire que la CEDEAO pour sa part considère déjà que l’attaque en question aurait été l’œuvre du gouvernement de transition contre une de ses propres communautés ?

Ceci sans apporter aucune preuve dans ce sens…

Mais en prenant immédiatement fait et cause contre le gouvernement comme si c’était un acte préparé en amont ?

Si la réaction de la communauté internationale envers le gouvernement n’étonne plus le peuple souverain burkinabè ; celle-ci de la CEDEAO pose beaucoup de questions et renforce la détermination du gouvernement à faire toute la lumière sur ce drame afin d’établir la vérité.

Dans cette perspective et pour ne pas laisser le peuple tomber dans le piège des fausses informations visant à nuire au gouvernement de transition ; le porte-parole en la personne de M. Jean-Emmanuel Ouedraogo a non seulement indiqué la préoccupation du gouvernement par des informations faisant état de tueries dans des circonstances non élucidées de dizaines de personnes dans le village de karma ; mais aussi la condamnation ferme de ces actes et la promesse de la manifestation totale de la vérité dans ce drame en suivant de très près l’évolution de l’enquête ouverte par le procureur de Ouahigouya.

C’est le lieu de rappeler à M. Umaro sissoco Embaló son devoir de réserve et de précaution en l’invitant à se priver des tweets incendiaires faisant passer le gouvernement pour le responsable du drame de la région de karma sans aucun élément probant…

Quant à la population locale de karma et a tout le peuple burkinabé

Le gouvernement tient à les rassurer qu’il fera tout ce qui relève de ses prérogatives pour déceler le vrai du faux et montrer à toute l’opinion nationale et internationale que ce fut une nouvelle attaque des ennemis de la république visant à semer le chaos parmi la population et créer des conflits entre les communautés…

>> Relire l’article : Mobilisation générale et mise en garde adoptées au conseil des ministres présidé par le chef de l’État Ibrahim Traoré

Vive le Burkina !

Nestor