Burkina Faso : Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement réprimande l’indiscipline pour renforcer la sécurité nationale

Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso se dresse avec fermeté contre toute forme de comportement susceptible de compromettre la lutte contre le terrorisme. C’est dans cet esprit que le gouvernement a pris des mesures sévères à l’égard de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts, démontrant ainsi son engagement sans faille envers la sécurité nationale.

La dissolution de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts, annoncée mercredi, intervient à la suite d’un incident regrettable survenu le 21 février dernier. Une partie de l’unité a manifesté son refus catégorique de rejoindre un autre site dans le Centre-ouest du pays, malgré les instructions claires qui lui avaient été données dans le cadre d’une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Cette désobéissance flagrante aux ordres a été suivie d’un acte encore plus grave : la prise en otage du Directeur général des Eaux et forêts, mettant ainsi en péril la stabilité institutionnelle et la sécurité publique.

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, a souligné la gravité des événements, qualifiant les actions de l’unité de “très graves et inadmissibles” selon les normes de discipline établies. Face à cette violation flagrante des règles, le Conseil a décidé de dissoudre l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts, une décision qui témoigne de la détermination du gouvernement à maintenir l’ordre et la discipline au sein des Forces de sécurité.

Il est également important de souligner que les mesures prises ne se limitent pas à la dissolution de l’unité. Les 165 éléments impliqués dans cet incident seront soumis à des sanctions conformément aux lois et règlements en vigueur. Cette démarche vise à envoyer un message ; tout acte de désobéissance ou de déloyauté compromettant la sécurité nationale sera traité avec la plus grande sévérité.

L’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts, mise en place en 2023 avec pour mission de renforcer la sécurité dans les zones sensibles du pays, avait pourtant un rôle crucial à jouer dans la lutte contre le terrorisme. Son comportement répréhensible a non seulement terni son image, mais a par ailleurs mis en danger les efforts déployés pour protéger les citoyens et garantir la stabilité du pays.

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Adama SAWADOGO